Quatrième de couverture
Un garçon...
Un dragon...
Une épopée...
Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'un œuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !
Un dragon...
Une épopée...
Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au cœur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'un œuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !
Que dire ?
Cette tétralogie, c’est une longue
histoire de lecture pour moi. J’ai lu « Eragon » quand
j’étais encore à la fac, en licence si je me souviens bien.
C’était en été (détail qui n’a pas d’importance) et je me
souviens m’être un peu ennuyée en le lisant (détail qui a de
l’importance).
Je ne garde pas spécialement un bon
souvenir de cette première lecture, mais pas un mauvais souvenir non
plus. Elle fut un peu laborieuse, j’eus du mal à avancer dans
l’histoire, sans trop savoir pourquoi. Je ne parvenais pas à
m’immerger dans le récit, à me sentir proches des personnages.
Mais ce n’était pas totalement mauvais non plus et bien des
éléments de l’histoire m’ont poussée à m’attaquer aux
autres tomes, « L’Ainé » et « Brisingr ».
Puis, j’ai acheté « L’Héritage » d’occasion et il
a rejoint ma pile à lire, pendant un laps de temps beaucoup trop
long (ça se compte en années).
Quand je voulus m’y attaquer cette
année, je ne me souvenais plus de grand chose, si ce n’est les
grandes lignes. J’ai donc relu les trois tomes précédents avant
de me mettre au dernier tome de ce cycle. Cette relecture ne m’a
pas apporté de regard vraiment neuf sur cette tétralogie, mon avis
reste globalement le même : je la trouve ni bonne, ni mauvaise.
Je pense que le souci majeur que j’ai
rencontré dans ma lecture, c’est le style global. Difficile de
critiquer le style quand on parle de traduction mais dans l’ensemble,
j’ai trouvé la narration un peu plate, parfois brouillon. J’ai
eu quelques difficultés à suivre et comprendre les scènes
d’action, surtout les combats.
J’ai trouvé l’histoire et les
péripéties un peu trop faciles par moments. Eragon ne fait pas face
à de réelles difficultés, celles-ci ne durent jamais longtemps.
Même quand il se retrouve gravement blessé, avec une cicatrice qui
le laisse très handicapé, il finit par se faire soigner et ne garde
pas la moindre trace de ce passage compliqué. Peut-être cette
facilité vient de ses pouvoirs qui grandissent avec le temps ou le
fait qu’il soit entouré par des personnages plus exceptionnels les
uns que les autres ? Sans doute un peu des deux.
En tout cas, j’ai nettement préféré
l’histoire de Roran, son cousin, qui est obligé de s’en sortir
par ses propres moyens, qui devient un leader presque malgré lui,
qui trouve une force physique et de persuasion dont il ignorait
lui-même l’étendue.
J’ai trouvé les personnages un peu
trop manichéens au début (le grand méchant tyran d’un côté,
les gentils de l’autre). Cet aspect s’améliore nettement au fil
des tomes, avec différents peuples qu’on apprend à connaître
avec leur culture, leur nature certes différente, mais intéressante
et complexe à partir du moment où on commence à s’y intéresser
sans jugement.
La guerre aussi a permis de nuancer
l’aspect trop tranché des deux camps. Au travers de Roran et
d’Eragon, on découvre l’horreur des batailles, des morts
qu’elles impliquent, des lourdes pertes des deux côtés, des
questionnements du bien fondé de leurs actions.
La relation entre Eragon et Arya, une
elfe qui le suivra une bonne partie de l’histoire, est également
un point intéressant : ce n’est pas une romance classique,
pas de réel happy end les concernant, chacun étant destiné à
remplir des fonctions importantes et iels ne peuvent laisser libre
court à leur histoire à cause de ces dernières.
Il y a bon nombre d’autres éléments
que j’ai appréciés, tout ce qui touche à l’univers.
Tout d’abord, j’aime beaucoup la
relation dragon/dragonnier.ère. Je trouve Saphira et Eragon très
touchant.e.s dans leur relation fusionnelle.
J’ai également aimé la
représentation de la magie, qui est une magie « douce »
(« soft magic », selon ce youtubeur :
https://www.youtube.com/watch?v=jfSg2CFOWNU&t=593s),
c’est-à-dire une magie qui ne donne pas les pleins pouvoirs en
claquant des doigts, sans aucune conséquence ou contrepartie. Ici,
la magie consomme de l’énergie et laisse souvent ses
pratiquant.e.s épuisé.e.s, surtout celleux qui ne sont pas des
dragonnier.ères ou des elfes. La magie peut aussi avoir de lourdes
conséquences en cas d’erreur ; on a des moments qui laissent
rêveur.euse, d’autres qui glacent le sang (je pense notamment aux
pouvoirs que va obtenir une jeune fille victime d’un sort d’Eragon,
alors que celui-ci voulait lui adresser une bénédiction).
D’autres éléments comme la
connaissance et compréhension des autres formes de vies,
l’importance du langage (l’auteur a développé différentes
langues et le langage est central et complexe dans l’utilisation de la magie ;
une belle métaphore de la force des mots), la connaissance de
soi...bref, tout ce qui concerne l’aspect philosophique, sont
autant de points qui m’ont également plu.
La fin du cycle est le dernier élément
que j’ai retenu. Je ne vais pas vous spoiler la fin mais je la
trouve très intéressante car elle soulève des questions sur ce
qu’est la véritable force et elle nuance aussi la façon de
percevoir le méchant de l’histoire.
En résumé...
Sympathique. De la même façon que le
style d’un.e auteur.rice de Bds ne va pas forcément me rebuter à
m’intéresser à l’histoire, le style de l’auteur m’a certes
posé problème mais l’univers était assez cool pour que je
veuille rester jusqu’au bout. Malgré tout, je voulais terminer cette
saga pour savoir si oui ou non je voulais la garder dans ma
bibliothèque. Je pense qu’il est temps de faire un peu de place...
Citation
« Les écailles s’inclinèrent
sous la caresse. Un mot résonna dans la tête du garçon, clair et
grave à la fois : « Eragon ». Le ton était
solennel, presque triste, comme si un pacte indestructible venait
d’être scellé. » (Editions Bayard Jeunesse, p.70).
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