Quatrième de couverture
Plénitude, efficacité et sérénité : oui, la médiation peut changer votre vie ! Anxieux ? Stressé ? Déprimé ? Dans un monde où tout va trop vite et où les individus sont constamment projetés dans l'action, la méditation de pleine conscience (ou mindfulness) permet de se recentrer sur l'instant présent. Véritable outil thérapeutique et antistress, ce petit guide vous propose des exercices simples et concrets à pratiquer partout pour alléger immédiatement votre stress, accroître votre confiance en vous, retrouver votre concentration, votre énergie et votre créativité !
Que dire ?
Ce livre se compose d'une introduction, de 17 chapitres et d'un index des différents exercices que le livre propose. Le tout fait environ 300 pages, au format A5.
Perso, je pense qu'on peut diviser le livre en trois parties.
La première partie (chapitres 1 au 6) part d'une constatation simple mais dont on n'est pas forcément conscient : notre société nous pousse à être toujours en action, les nouvelles technologies nous permettent de gagner du temps pour en faire toujours plus. De plus, la compétition qui s'insinue dans beaucoup de domaines, nous pousse à toujours plus de performance, de réussites, de polyvalence, etc.
En somme, on nous demande d'être des super-héros capables de tout faire tout le temps...et on est persuadé d'y parvenir ! Or, évidemment, on échoue parfois et chaque échec nous démoralise au plus au point.
Les auteurs nous expliquent aussi que, bien souvent, notre stress nous vient aussi de notre incapacité à rester dans le présent, ce qui est source de stress.
En somme, notre corps est au présent, notre esprit est au passé ou au futur. Nos pensées ne cessent d'aller de l'un à l'autre pour réfléchir à nos erreurs passées ou à celles qu'on pense faire un jour, de nos précédents échecs ou de ceux qui nous attendent, de nos bons moments passés ou ceux qui arrivent, etc. Aussi, cette tendance à laisser vagabonder notre esprit partout, sauf dans le présent, nous donne l'impression d'être toujours sous pression, d'être débordé, de ne pas avoir une seconde à nous, ni assez de temps pour tout faire. Bien souvent, on prend un quart d'heure à se dire qu'on est débordé alors que ce temps pourrait être utilité à bon escient !
Même lors d'une pause café au boulot, on repense à ce qu'on a fait avant ou au travail qui nous attend encore, on réfléchit au temps que ça risque de nous prendre et on se morfond sur notre potentielle incapacité de finir dans les délais.
Aussi, nous sommes nous-même responsables de notre stress et non pas cet imbécile qui ne roule pas assez vite sur l'autoroute et qui risque de nous mettre en retard !
Une fois que tout ceci est expliqué, les auteurs prennent quelques chapitres pour répondre aux craintes potentielles des lecteurs, comme « je suis trop occupé pour méditer » « la méditation, c'est pour les moines tibétains », « la méditation, c'est donc la solution à tous mes problèmes ? », etc.
Ils nous expliquent qu'il ne faut pas s'attendre à ce que la méditation de pleine conscience change votre vie de tout au tout. Ce n'est pas LA solution à tous les problèmes, ça ne guérit pas toutes les maladies, ni la dépression (ça peut être un support, tout au plus). Il s'agit surtout d'être dans l'être et non dans l'action. C'est un mode de pensées très différent de ce qu'on nous apprend actuellement.
La méditation, tout le monde peut la pratiquer, c'est quelque chose d'inné, c'est juste un manque de pratique. Ça ne prend pas beaucoup de temps et ce n'est pas rester sans rien faire : au contraire, c'est apprendre à se recentrer pour être plus lucide et efficace.
D'ailleurs, en parlant de solutions, les auteurs nous expliquent également qu'on a tendance à toujours chercher des solutions à tout, espérant éviter le plus possibles les événements ou émotions négatives, ne cherchant que les bons moments...alors que, paradoxalement, on est incapables de les apprécier au moment où on y est (on préfère regarder sa montre et penser au temps qu'il reste avant que ce bon moment ne se termine). Ex : les vacances, un weekend entre amis...qui ne s'est jamais dit « Oh non, et dire que je travaille demain ! » ?
Cette volonté de toujours trouver des solutions, en lien avec notre tendance à vouloir jouer aux super-héros, nous empêche de rester ancré dans le présent.
La deuxième partie (chapitre 7 à 13) se résume par « accepter pleinement ses émotions difficiles » (un des chapitres a ce titre, un défaut du livre je trouve). On nous y explique que les émotions, négatives ou positives, brouillent notre façon de voir les choses. On pense souvent qu'il faut se débarrasser des émotions négatives pour ne garder que les positives. Mais les émotions ne sont pas des problèmes à résoudre, ce ne sont que des états. Il est impossible de s'en débarrasser. Pourtant, on se force à les repousser, on essaie de positiver ou alors, on reste tout le temps actif pour ne pas y penser (là, on se rend compte que l'hyper-activité vient également de là). On est persuadé que quelque chose ne va pas et qu'il faut trouver une solution (toujours cette idée de « super-héros »).
Les différents chapitres se focalisent sur telle ou telle émotion et essaie de donner des pistes sur comment les décrypter, en trouver la source, comprendre ce qu'elles cachent et les accepter.
La troisième partie (chapitre 14 à 17) donne quelques directives à appliquer de manière générale. C'est en quelque sorte une conclusion. Ce ne sont plus des exemples donnés en fonction de telle ou telle situation, c'est plutôt la philosophie liée à la méditation de pleine conscience en général. On nous apprend comment profiter aux mieux des moments présents (laisser tomber sa montre, ne pas vouloir tout planifier, en somme, essayer de se défaire des mauvaises habitudes décrites dans les chapitres précédents). On nous explique également comment utiliser la méditation pour (re)découvrir les émotions positives : s'aimer, faire preuve de gratitude pour les petites choses de la vies, faire preuve de compassion, etc.
Pour finir, le livre donne un dernier conseil qui est de ne pas baisser les bras. On nous y explique que la pleine conscience nous apprend à voir les événements comme ils sont. Les mauvais ne sont qu'une mauvaise passe et la pleine conscience nous apprend à mieux les appréhender ; les bons sont certes courts et ont toujours une fin mais il y a bien d'autres occasions d'en avoir d'autres. Il suffit juste d'y être plus attentif.
Je pense que ce conseil s'applique aussi à la pratique de la pleine conscience. Pour les gens qui veulent des résultats tout de suite, il est possible qu'ils soient déçus car, par manque de pratique, il est possible que cela n'apporte pas les effets souhaités. Comme les auteurs le disent, la méditation est une chose à pratiquer au quotidien et non pas au moment où tout semble aller mal.
Perso, je pense qu'on peut diviser le livre en trois parties.
La première partie (chapitres 1 au 6) part d'une constatation simple mais dont on n'est pas forcément conscient : notre société nous pousse à être toujours en action, les nouvelles technologies nous permettent de gagner du temps pour en faire toujours plus. De plus, la compétition qui s'insinue dans beaucoup de domaines, nous pousse à toujours plus de performance, de réussites, de polyvalence, etc.
En somme, on nous demande d'être des super-héros capables de tout faire tout le temps...et on est persuadé d'y parvenir ! Or, évidemment, on échoue parfois et chaque échec nous démoralise au plus au point.
Les auteurs nous expliquent aussi que, bien souvent, notre stress nous vient aussi de notre incapacité à rester dans le présent, ce qui est source de stress.
En somme, notre corps est au présent, notre esprit est au passé ou au futur. Nos pensées ne cessent d'aller de l'un à l'autre pour réfléchir à nos erreurs passées ou à celles qu'on pense faire un jour, de nos précédents échecs ou de ceux qui nous attendent, de nos bons moments passés ou ceux qui arrivent, etc. Aussi, cette tendance à laisser vagabonder notre esprit partout, sauf dans le présent, nous donne l'impression d'être toujours sous pression, d'être débordé, de ne pas avoir une seconde à nous, ni assez de temps pour tout faire. Bien souvent, on prend un quart d'heure à se dire qu'on est débordé alors que ce temps pourrait être utilité à bon escient !
Même lors d'une pause café au boulot, on repense à ce qu'on a fait avant ou au travail qui nous attend encore, on réfléchit au temps que ça risque de nous prendre et on se morfond sur notre potentielle incapacité de finir dans les délais.
Aussi, nous sommes nous-même responsables de notre stress et non pas cet imbécile qui ne roule pas assez vite sur l'autoroute et qui risque de nous mettre en retard !
Une fois que tout ceci est expliqué, les auteurs prennent quelques chapitres pour répondre aux craintes potentielles des lecteurs, comme « je suis trop occupé pour méditer » « la méditation, c'est pour les moines tibétains », « la méditation, c'est donc la solution à tous mes problèmes ? », etc.
Ils nous expliquent qu'il ne faut pas s'attendre à ce que la méditation de pleine conscience change votre vie de tout au tout. Ce n'est pas LA solution à tous les problèmes, ça ne guérit pas toutes les maladies, ni la dépression (ça peut être un support, tout au plus). Il s'agit surtout d'être dans l'être et non dans l'action. C'est un mode de pensées très différent de ce qu'on nous apprend actuellement.
La méditation, tout le monde peut la pratiquer, c'est quelque chose d'inné, c'est juste un manque de pratique. Ça ne prend pas beaucoup de temps et ce n'est pas rester sans rien faire : au contraire, c'est apprendre à se recentrer pour être plus lucide et efficace.
D'ailleurs, en parlant de solutions, les auteurs nous expliquent également qu'on a tendance à toujours chercher des solutions à tout, espérant éviter le plus possibles les événements ou émotions négatives, ne cherchant que les bons moments...alors que, paradoxalement, on est incapables de les apprécier au moment où on y est (on préfère regarder sa montre et penser au temps qu'il reste avant que ce bon moment ne se termine). Ex : les vacances, un weekend entre amis...qui ne s'est jamais dit « Oh non, et dire que je travaille demain ! » ?
Cette volonté de toujours trouver des solutions, en lien avec notre tendance à vouloir jouer aux super-héros, nous empêche de rester ancré dans le présent.
La deuxième partie (chapitre 7 à 13) se résume par « accepter pleinement ses émotions difficiles » (un des chapitres a ce titre, un défaut du livre je trouve). On nous y explique que les émotions, négatives ou positives, brouillent notre façon de voir les choses. On pense souvent qu'il faut se débarrasser des émotions négatives pour ne garder que les positives. Mais les émotions ne sont pas des problèmes à résoudre, ce ne sont que des états. Il est impossible de s'en débarrasser. Pourtant, on se force à les repousser, on essaie de positiver ou alors, on reste tout le temps actif pour ne pas y penser (là, on se rend compte que l'hyper-activité vient également de là). On est persuadé que quelque chose ne va pas et qu'il faut trouver une solution (toujours cette idée de « super-héros »).
Les différents chapitres se focalisent sur telle ou telle émotion et essaie de donner des pistes sur comment les décrypter, en trouver la source, comprendre ce qu'elles cachent et les accepter.
La troisième partie (chapitre 14 à 17) donne quelques directives à appliquer de manière générale. C'est en quelque sorte une conclusion. Ce ne sont plus des exemples donnés en fonction de telle ou telle situation, c'est plutôt la philosophie liée à la méditation de pleine conscience en général. On nous apprend comment profiter aux mieux des moments présents (laisser tomber sa montre, ne pas vouloir tout planifier, en somme, essayer de se défaire des mauvaises habitudes décrites dans les chapitres précédents). On nous explique également comment utiliser la méditation pour (re)découvrir les émotions positives : s'aimer, faire preuve de gratitude pour les petites choses de la vies, faire preuve de compassion, etc.
Pour finir, le livre donne un dernier conseil qui est de ne pas baisser les bras. On nous y explique que la pleine conscience nous apprend à voir les événements comme ils sont. Les mauvais ne sont qu'une mauvaise passe et la pleine conscience nous apprend à mieux les appréhender ; les bons sont certes courts et ont toujours une fin mais il y a bien d'autres occasions d'en avoir d'autres. Il suffit juste d'y être plus attentif.
Je pense que ce conseil s'applique aussi à la pratique de la pleine conscience. Pour les gens qui veulent des résultats tout de suite, il est possible qu'ils soient déçus car, par manque de pratique, il est possible que cela n'apporte pas les effets souhaités. Comme les auteurs le disent, la méditation est une chose à pratiquer au quotidien et non pas au moment où tout semble aller mal.
En résumé...
Sympathique.
300 pages, ça semble trop pour parler de la peine conscience mais :
1 – il y a plusieurs exercices par chapitre, ça prend beaucoup de place car les auteurs prennent le temps d'expliquer dans quel état d'esprit il faut pratiquer ces exercices et, ensuite, posent une série de questions pour nous faire conscience des effets des exercices.
2 – pour les gens qui n'ont jamais entendu parler de ça, je pense qu'il est bon d'expliquer en détails et de donner plusieurs exemples pour être sûr d'intégrer quelque chose qui, pour certains, ne vient pas naturellement.
1 – il y a plusieurs exercices par chapitre, ça prend beaucoup de place car les auteurs prennent le temps d'expliquer dans quel état d'esprit il faut pratiquer ces exercices et, ensuite, posent une série de questions pour nous faire conscience des effets des exercices.
2 – pour les gens qui n'ont jamais entendu parler de ça, je pense qu'il est bon d'expliquer en détails et de donner plusieurs exemples pour être sûr d'intégrer quelque chose qui, pour certains, ne vient pas naturellement.
Cependant, il est vrai que par moments, je trouve qu'il y a un peu trop de description sur ce qu'on est supposé faire ou ressentir lors des exercices. Après tout, n'est-ce pas un livre qui nous dit d'être, tout simplement ?
Je pense donc que ce livre est pour les néophytes. C'est une bonne base, ça ne vend pas du rêve inutilement (du genre : LA solution pour être heureux pour toujours !). De plus, son petit format permet de l'emmener partout et de le feuilleter dès qu'on a cinq minutes (salle d'attente, aux toilettes, etc).
Je dirais aussi que ce livre est pour les gens (qui se sentent) toujours débordés. Ce livre, dès les premières pages, vise surtout les gens qui se mettent constamment sous pression, à cause du boulot ou autre. Si vous n'êtes pas du genre à vouloir tout réussir tout le temps, si vous ne vous sentez pas sous pression et que vous n'avez pas sans cesse l'impression que vous êtes toujours débordé ou en retard, passez votre chemin, je pense que ce n'est pas pour vous.
Je dirais aussi que ce livre est pour les gens (qui se sentent) toujours débordés. Ce livre, dès les premières pages, vise surtout les gens qui se mettent constamment sous pression, à cause du boulot ou autre. Si vous n'êtes pas du genre à vouloir tout réussir tout le temps, si vous ne vous sentez pas sous pression et que vous n'avez pas sans cesse l'impression que vous êtes toujours débordé ou en retard, passez votre chemin, je pense que ce n'est pas pour vous.
Je pense d'ailleurs que c'est la raison pour laquelle je me suis ennuyée dans certains passages car les auteurs expliquaient certaines choses dont j'étais déjà consciente ou que j'appliquais déjà dans un travail sur moi-même.
Une citation
« Nous nous acharnons à réussir dans tous les domaines, tout en essayant d'accéder au calme, à la paix, à la sérénité et au bonheur par tous les moyens (y compris en cochant toutes les cases d'une interminable liste de choses à faire). Pensez-vous vraiment que de tels sommets soient accessibles et, surtout, qu'on puisse y parvenir indéfiniment ? » (p.40, Éditions Larousse, Les Petits Essentiels, 2015).
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